- Rory Mulliganvieille âme
l'âme
Pseudo : Raton
Age : 29
Coeur : Vous vous êtes jurés l'amour éternel, toi et Cindy. Vous aviez 16 ans. Ne voyez-vous pas les fissures que la mort d'Ollie cause?
Métier / Occupation : chômeur, ex-policier
Habitation : Darthmouth
TW : Aucun mais on peut en discuter avant!
Style RP : 300 mots et plus, à la première ou deuxième personne du singulier. Rythme très lent mais toujours présent!
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la plume
Rory Mulligan - Paint it black
Dim 12 Nov 2023 - 1:44
Rory Mulligan
ft. Paul Mescal
caractère
Il y a le Rory d'avant... et le Rory d'après. Tu étais à la fois si terre à terre et si romantique, avant. Un bon p'tit gars, comme aimait dire ta mère. Le policier qui croyait encore naïvement que son job pouvait apporter quelque chose à la société s'il suivait toutes les règles à la lettre. Le garçon aux joues roses qui emmenait toujours du chocolat à sa copine pour se faire pardonner, au retour d'un week-end de beuverie, de hockey et de jeux vidéos, entre potes. Le type rêveur qui griffonnait n'importe quoi, dans les marges de ses rapports. L'ami qui était toujours là pour aider, aux déménagements et aux barbecues. L'art, ce n'était qu'un hobby comme un autre. Juste de quoi te vider la tête. Et puis, il y a eu l'accident. Et tu as changé, Rory.
métamorphose ou don
animal ou don/malédiction : Art prémonitoire
Toi et l'ésotérisme? Non. Tout est trop récent. Tout est trop noir, dans ta tête. Tu ne vois plus rien autour de toi. Tu ne remarques même plus tout à fait les jours et les nuits, parfois. Tu prends à peine conscience des mouvements de ton pinceau, sur la toile. Cindy n'ose plus entrer dans ton atelier, tes toiles lui font peur. Elles sont trop macabres. Réaliseras-tu un jour que tes toiles se transposent dans la réalité? Qu'elles et parfois... dans le futur?
âme-soeur
Vous y avez cru très fort à 16 ans, toi et Cindy. Même quand elle est tombée enceinte. C'était beau. C'était vrai. Maintenant, il ne reste qu'Ollie pour sauver ce qu'il reste de vous deux... Tu as prétendu t'être fait tatouer. Cindy t'a fait la gueule trois jours. Cet argent aurait pu servir à autre chose. Ne vous étiez-vous pas promis de vous faire tatouer tous les deux un truc mignon, quand vous etiez jeunes? Tu ne l'a pas dit à Cindy mais un visage revient toujours... celui d'un type aperçu à peine quelques minutes durant vos vacances, à Cap-Breton. Non... Tu n'en parles pas. Mais il revient un peu trop souvent à ton goût, dans tes toiles..
vie antérieure
Tu ne crois pas plus aux vies antérieures qu'au Dieu catholique que ta mère priait, dans ton Irlande natale. Tu étais si terre à terre... Mais ça, c'était avant. Que peins-tu, sur cette toile? Des couleurs plus vives que d'habitude. Un cirque. Une fête foraine du début du XXe siècle, toutes sortes de corps, tantôt esthétiques tantôt superbes dans leur unicité. Tu as été heureux là-bas, tu le sais.
- Rory Mulliganvieille âme
l'âme
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la plume
Re: Rory Mulligan - Paint it black
Dim 12 Nov 2023 - 1:45
TW: accident, mort, deuil, perte d'un enfant, violences policières
Histoire
citation
Ici, tu peux décider de nous raconter ton personnage en anecdotes ou en texte. 10 anecdotes ou 300 mots minimum !
Elle rajuste ses lunettes et dévisage avec agacement mon stylo qui s'emporte sur le premier bout de carton trouvé, d'un air pincé avant de retourner à ses formulaires. Pas de sourire. Nova Scotia's Community Services n'a pas ce luxe à vous offrir. Le froissement de ses copies carbone m'indiffère. Sa présence aussi. Le néon clignote, au-dessus de nous et jette sa lumière blafarde sur la scène. Des murs beiges et vides, un bureau, une fonctionnaire aigrie et moi.
Raclement de gorge. La quinquagénaire récite, d'un ton monocorde, l'éternelle cantique de la fonction publique. Mon nom, ma date de naissance, mon statut de citoyenneté, mon adresse. Je la corrige. Depuis que l'EI a cessé ses paiements, nous avons déménagé à Darthmouth. Nous n'avions plus les moyens de nous payer les loyers du North End, Cindy et moi. Nous louons la petite maison de son oncle, en attendant.
En attendant quoi, Cindy?
Je gribouille. Tache bleue qui ne veut plus rien dire à mes yeux depuis sa création. Statut social. Non, pas marié, non. Conjoints de fait. Cindy ne croyait pas au mariage, et moi non plus. Au grand dam de ma mère qui se reprochait encore le poids de ses décisions sur mon athéisme. Le divorce, l'avion, les papiers d'immigration et le Bed&Breakfast, perdu sur les côtes du Cap-Breton. Mais Cindy et moi, nous n'étions pas de cette génération-là, c'est tout. Nous n'avions besoin de rien ni de personne pour nous aimer, le temps d'un été. Ni même après que les feuilles de feu soient tombées et que le test de grossesse soit positif. Rien à prouver à qui que ce soit, encore moins à Dieu. Nous étions encore des enfants, déjà parents. Nous avions survécu aux menaces de toutes sortes, aux jugements, à l'anéantissement de nos futurs professionnels, à la naissance de Neil, aux premières nuits blanches, aux premières dents, au terrible two, au terrible four, au diagnostic d'autisme et aux disputes. À trois, nous étions invincibles.
Invincibles.
- Enfants?
Mon stylo glisse. Longue ligne qui traverse la feuille pour se perdre tout en haut. Nous étions invincibles, oui. Neil était un bon petit. Sensible et rêveur, comme sa mère. Un peu borné, comme moi. Ses petits doigts, encore tout frippés, dans ma main d'adolescent. Ses babillages. Ses premiers dessins, des taches de couleurs plus lumineuses que l'univers, scotchés sur le vieux frigo. Les après-midi, à la sortie de l'école spécialisée, à faire tourner la sirène de l'auto-patrouille juste pour voir l'étincelle dans ses yeux. Neil était un enfant simple. Alors que tous les mômes de 10 ans réclamaient les dernières consoles de jeux vidéos, lui, il n'avait pas besoin de grand-chose pour être heureux. Du papier, ses Crayola et nous.
La fonctionnaire lève les yeux vers moi et mon silence. Le stylo tourne et forme un rond à l'autre bout de la ligne, comme une mauvaise note de musique.
- Un, Oliver, vingt mois.
C'est Ollie qui a sauvé Cindy. C'est son gosse à elle, au fond. C'est sa bouée de sauvetage. Comme Neil était la mienne. Je hausse une épaule. Tout est dans le dossier, M'dame. L'accident, l'UES, les condoléances, les sanctions, la démission. Un laisser-aller. Une erreur. Je le connaissais, Joe. Je le connaissais bien. Il n'aurait pas fait vraiment de mal à une mouche. Ses menaces, ses jurons, ce n'était que du vent. Juste un pauvre type, vraiment. Il suffisait de le laisser cuver, en détention. Pas besoin de menottes. Un banal incident, un individu agité, comme il en arrive parfois, dans un commissariat de police de tout centre-ville. C'était le 2 janvier 2021, M'dame. Tout était fermé, la moitié de la province était dans le noir, on était enseveli sous la neige et les téléphones. Cindy était enceinte d'Ollie jusqu'aux yeux. Alors j'ai emmené Neil à la station, ce jour-là, pour la laisser se reposer. Malgré les cris du petit, malgré ses pleurs. Personne ne s'attendait à ce que Joe déconne. Personne. Ni à ce Ray sorte son flingue de service et tire sur un mec en pleine crise. La tête de Neil a heurté la vitrine d'un bureau, lorsque le choc de l’impact de la balle perdue l’y a projetée et tout était fini, dans une symphonie de rouge. Il aimait beaucoup le rouge, Neil. L'UES a statué que c'était un accident. Un bête accident. Je n'y crois pas.
Tout ça, c'est de ma faute.
Il y a eu l'assurance-invalidité, un temps. Et puis, plus rien. J'ai démissionné. On n'arrive plus trop à joindre les deux bouts donc Cindy m'a supplié de venir ici. Elle n'a que son salaire de serveuse. J'ignore à quoi elle s'attend. Ils ne nous donneront rien de plus que les autres. Que des miettes. Comment peut-on survivre avec seulement 600$ par mois? J'aurais dû me poser cette question avant. Bien avant. Comment aider davantage, au lieu de vouloir à tout prix faire la loi. Peut-être aurais-je compris ceux que j'avais en face de moi, alors que je portais encore l'uniforme des forces de l'ordre. Peut-être que j'aurais su aider Joe.
D'autres taches. La feuille est pleine d'encre, maintenant. Je n'écoute plus trop mon interlocutrice. Dessiner et peindre m'apaise. Je me fous des résultats. Je dessine, je peins et c'est tout. Ça me rapproche de mon fils. De ces dimanches après-midis de pluie, étendus sur le tapis de l'appartement à colorier, tous les deux. J'ai vu un psy, oui. J'ai même fait de l'art-thérapie. Cindy m'a offert une trousse de peinture à l'huile, l'an dernier, pour Noël. Ça change des putains de crayons de cire. Je peins au sous-sol, pendant que le petit fait la sieste. Je le surveille, d'accord? Je le surveille.
Un semblant de corps s'attache au rond, sur le carton. Un bonhomme allumette, comme Neil aimait les faire. Un visage revient trop souvent, entre le rouge et le noir de mes toiles. Je déteste ça. Mais il trouve son chemin au travers de mes coups de pinceaux, malgré moi. C'était durant les vacances d'été. Ma mère avait insisté pour que je passe quelques jours au Bed&Breakfast, avec Ollie. Pour voir le petit. Pour me changer les idées. Parce qu'un coup de main était toujours utile, là-bas. C'était un saisonnier de moins. Cindy était restée à Halifax. Ce couple, ils ont check in pour une nuit. Je n'ai aperçu le mec seule fois. Une fois de trop.
Monsieur Mulligan?
Elle me tend un mouchoir. Je saigne encore du nez, c'est ça? Du rouge, sur un fiasco d'encre bleue. La fonctionnaire regarde mon oeuvre avec dégoût. Je t'avais dis, meuf, que je n'avais aucun talent. Elle pourra mettre ce joli gribouillis au même endroit que ses offres d'emplois d'agents de sécurité.
J'ai la tête qui tourne. La poubelle de bureau comme récipient de ma dignité. Plié en deux, le front en sueur. Ai-je besoin d'un taxi pour rentrer chez moi? Parce que je peux me payer un taxi moi? J'éclate de rire, en quittant son cubicule et l'envoie se faire foutre. Une préposée à l'accueil me bouscule, en se précipitant dans le bureau de la responsable de mon dossier.
J'entends crier, au loin. Mais je m'en fous. Mes pinceaux m'attendent.
Elle rajuste ses lunettes et dévisage avec agacement mon stylo qui s'emporte sur le premier bout de carton trouvé, d'un air pincé avant de retourner à ses formulaires. Pas de sourire. Nova Scotia's Community Services n'a pas ce luxe à vous offrir. Le froissement de ses copies carbone m'indiffère. Sa présence aussi. Le néon clignote, au-dessus de nous et jette sa lumière blafarde sur la scène. Des murs beiges et vides, un bureau, une fonctionnaire aigrie et moi.
Raclement de gorge. La quinquagénaire récite, d'un ton monocorde, l'éternelle cantique de la fonction publique. Mon nom, ma date de naissance, mon statut de citoyenneté, mon adresse. Je la corrige. Depuis que l'EI a cessé ses paiements, nous avons déménagé à Darthmouth. Nous n'avions plus les moyens de nous payer les loyers du North End, Cindy et moi. Nous louons la petite maison de son oncle, en attendant.
En attendant quoi, Cindy?
Je gribouille. Tache bleue qui ne veut plus rien dire à mes yeux depuis sa création. Statut social. Non, pas marié, non. Conjoints de fait. Cindy ne croyait pas au mariage, et moi non plus. Au grand dam de ma mère qui se reprochait encore le poids de ses décisions sur mon athéisme. Le divorce, l'avion, les papiers d'immigration et le Bed&Breakfast, perdu sur les côtes du Cap-Breton. Mais Cindy et moi, nous n'étions pas de cette génération-là, c'est tout. Nous n'avions besoin de rien ni de personne pour nous aimer, le temps d'un été. Ni même après que les feuilles de feu soient tombées et que le test de grossesse soit positif. Rien à prouver à qui que ce soit, encore moins à Dieu. Nous étions encore des enfants, déjà parents. Nous avions survécu aux menaces de toutes sortes, aux jugements, à l'anéantissement de nos futurs professionnels, à la naissance de Neil, aux premières nuits blanches, aux premières dents, au terrible two, au terrible four, au diagnostic d'autisme et aux disputes. À trois, nous étions invincibles.
Invincibles.
- Enfants?
Mon stylo glisse. Longue ligne qui traverse la feuille pour se perdre tout en haut. Nous étions invincibles, oui. Neil était un bon petit. Sensible et rêveur, comme sa mère. Un peu borné, comme moi. Ses petits doigts, encore tout frippés, dans ma main d'adolescent. Ses babillages. Ses premiers dessins, des taches de couleurs plus lumineuses que l'univers, scotchés sur le vieux frigo. Les après-midi, à la sortie de l'école spécialisée, à faire tourner la sirène de l'auto-patrouille juste pour voir l'étincelle dans ses yeux. Neil était un enfant simple. Alors que tous les mômes de 10 ans réclamaient les dernières consoles de jeux vidéos, lui, il n'avait pas besoin de grand-chose pour être heureux. Du papier, ses Crayola et nous.
La fonctionnaire lève les yeux vers moi et mon silence. Le stylo tourne et forme un rond à l'autre bout de la ligne, comme une mauvaise note de musique.
- Un, Oliver, vingt mois.
C'est Ollie qui a sauvé Cindy. C'est son gosse à elle, au fond. C'est sa bouée de sauvetage. Comme Neil était la mienne. Je hausse une épaule. Tout est dans le dossier, M'dame. L'accident, l'UES, les condoléances, les sanctions, la démission. Un laisser-aller. Une erreur. Je le connaissais, Joe. Je le connaissais bien. Il n'aurait pas fait vraiment de mal à une mouche. Ses menaces, ses jurons, ce n'était que du vent. Juste un pauvre type, vraiment. Il suffisait de le laisser cuver, en détention. Pas besoin de menottes. Un banal incident, un individu agité, comme il en arrive parfois, dans un commissariat de police de tout centre-ville. C'était le 2 janvier 2021, M'dame. Tout était fermé, la moitié de la province était dans le noir, on était enseveli sous la neige et les téléphones. Cindy était enceinte d'Ollie jusqu'aux yeux. Alors j'ai emmené Neil à la station, ce jour-là, pour la laisser se reposer. Malgré les cris du petit, malgré ses pleurs. Personne ne s'attendait à ce que Joe déconne. Personne. Ni à ce Ray sorte son flingue de service et tire sur un mec en pleine crise. La tête de Neil a heurté la vitrine d'un bureau, lorsque le choc de l’impact de la balle perdue l’y a projetée et tout était fini, dans une symphonie de rouge. Il aimait beaucoup le rouge, Neil. L'UES a statué que c'était un accident. Un bête accident. Je n'y crois pas.
Tout ça, c'est de ma faute.
Il y a eu l'assurance-invalidité, un temps. Et puis, plus rien. J'ai démissionné. On n'arrive plus trop à joindre les deux bouts donc Cindy m'a supplié de venir ici. Elle n'a que son salaire de serveuse. J'ignore à quoi elle s'attend. Ils ne nous donneront rien de plus que les autres. Que des miettes. Comment peut-on survivre avec seulement 600$ par mois? J'aurais dû me poser cette question avant. Bien avant. Comment aider davantage, au lieu de vouloir à tout prix faire la loi. Peut-être aurais-je compris ceux que j'avais en face de moi, alors que je portais encore l'uniforme des forces de l'ordre. Peut-être que j'aurais su aider Joe.
D'autres taches. La feuille est pleine d'encre, maintenant. Je n'écoute plus trop mon interlocutrice. Dessiner et peindre m'apaise. Je me fous des résultats. Je dessine, je peins et c'est tout. Ça me rapproche de mon fils. De ces dimanches après-midis de pluie, étendus sur le tapis de l'appartement à colorier, tous les deux. J'ai vu un psy, oui. J'ai même fait de l'art-thérapie. Cindy m'a offert une trousse de peinture à l'huile, l'an dernier, pour Noël. Ça change des putains de crayons de cire. Je peins au sous-sol, pendant que le petit fait la sieste. Je le surveille, d'accord? Je le surveille.
Un semblant de corps s'attache au rond, sur le carton. Un bonhomme allumette, comme Neil aimait les faire. Un visage revient trop souvent, entre le rouge et le noir de mes toiles. Je déteste ça. Mais il trouve son chemin au travers de mes coups de pinceaux, malgré moi. C'était durant les vacances d'été. Ma mère avait insisté pour que je passe quelques jours au Bed&Breakfast, avec Ollie. Pour voir le petit. Pour me changer les idées. Parce qu'un coup de main était toujours utile, là-bas. C'était un saisonnier de moins. Cindy était restée à Halifax. Ce couple, ils ont check in pour une nuit. Je n'ai aperçu le mec seule fois. Une fois de trop.
Monsieur Mulligan?
Elle me tend un mouchoir. Je saigne encore du nez, c'est ça? Du rouge, sur un fiasco d'encre bleue. La fonctionnaire regarde mon oeuvre avec dégoût. Je t'avais dis, meuf, que je n'avais aucun talent. Elle pourra mettre ce joli gribouillis au même endroit que ses offres d'emplois d'agents de sécurité.
J'ai la tête qui tourne. La poubelle de bureau comme récipient de ma dignité. Plié en deux, le front en sueur. Ai-je besoin d'un taxi pour rentrer chez moi? Parce que je peux me payer un taxi moi? J'éclate de rire, en quittant son cubicule et l'envoie se faire foutre. Une préposée à l'accueil me bouscule, en se précipitant dans le bureau de la responsable de mon dossier.
J'entends crier, au loin. Mais je m'en fous. Mes pinceaux m'attendent.
derrière l’écran
pseudo : Ratonâge : Certainement plus élevé que celui de mon persoPronoms : il/heRégion : Mon pays, c'est l'hiveroù as-tu entendu parler du fo : Par le Saint-Espritton style de rp : 300 mots et plus, À la 1ere et/ou 2e personne du singulier. Escargot powah!personnage inventé ou scénario : inventédisponibilité : On se demandera quand est-ce que je dors et c'est tout à fait légitime : moi aussi, je me pose la même question.un dernier mot : Tiramisu
- InvitéInvité
l'âme
la plume
Re: Rory Mulligan - Paint it black
Dim 12 Nov 2023 - 2:11
IL EST LÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀ
J'ai trop trop hâte de découvrir cette fiche et ton nouveau perso', avec des avant premières qui ont été si prometteuses I CAN'T WAIT (comme elles le sont toutes mais I'm totally biased )
Bonne rédactioooon
J'ai trop trop hâte de découvrir cette fiche et ton nouveau perso', avec des avant premières qui ont été si prometteuses I CAN'T WAIT (comme elles le sont toutes mais I'm totally biased )
Bonne rédactioooon
- Rory Mulliganvieille âme
l'âme
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la plume
Re: Rory Mulligan - Paint it black
Dim 12 Nov 2023 - 3:18
Ouiiiiiiiiii, il est LÀ!!!!!!!!! Allez, je rédiges comme l'escargot que je suis tout en attendant ton double, à toi aussi
(Tu vois, j'ai mis l'émoji juste pour toi. )
(Tu vois, j'ai mis l'émoji juste pour toi. )
- InvitéInvité
l'âme
la plume
Re: Rory Mulligan - Paint it black
Dim 12 Nov 2023 - 13:25
@Shaya Blumenberg
bon j'arrête mais l'emoji que je préfèèèèère il va arriver aussi, un DC gratuit ça motive tout de suite pour la suite puis j'ai hâte de rp avec toi mais ça tu le savais déjà
bon j'arrête mais l'emoji que je préfèèèèère il va arriver aussi, un DC gratuit ça motive tout de suite pour la suite puis j'ai hâte de rp avec toi mais ça tu le savais déjà
- InvitéInvité
l'âme
la plume
Re: Rory Mulligan - Paint it black
Dim 12 Nov 2023 - 20:31
Bienvenue !
Un autre gifted )
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- Rory Mulliganvieille âme
l'âme
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la plume
Re: Rory Mulligan - Paint it black
Dim 12 Nov 2023 - 21:04
Ouiiiiiii!!!!! Après tout, il faut bien explorer toutes les possibilité de son jeu!!!! Content de te revoir par ici, Ryung!
- Rory Mulliganvieille âme
l'âme
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la plume
Re: Rory Mulligan - Paint it black
Lun 20 Nov 2023 - 6:57
J'ai enfin fini! Je m'auto-valide demain. Tout est bon pour toi, @Amyra Frederiksen? Quelqu'un a une objection? Si il y a quoi que ce soit, n’hésitez pas!
N'ayant pas eu de nouvelles, je m'auto-valide, pour la forme. N'hésitez pas à venir me voir s'il y a un souci avec ce perso!
N'ayant pas eu de nouvelles, je m'auto-valide, pour la forme. N'hésitez pas à venir me voir s'il y a un souci avec ce perso!
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